Installé dans un hôtel fortifié de Bagdad, Samir Peter, le plus célèbre pianiste irakien, tente de survivre à la "paix" de l'Irak d'après-guerre en attendant un visa qui lui permettra de refaire sa vie en Amérique.
Réalisateur | Sean McAllister |
Acteur | Claire Simon |
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"Ne filme pas ! S’ils te voient ils vont nous tirer dessus ! ... quelle importance finalement ?"
Sean McAllister, comme tous les journalistes en reportage à Bagdad, se retrouve logé dans cet hôtel avec piscine et piano bar. C’est la fin de la guerre, Saddam Hussein est localisé par les Américains. À l’inverse de ses collègues du monde entier le réalisateur ne cherche pas à aller ailleurs pour faire son film. Il a rencontré le pianiste Samir Peter, qui officie dans son hôtel tous les soirs. Samir devient son ami et s’ouvre à lui... Et nous vivons avec eux la terreur du chaos de la fin de la guerre et les doutes existentiels d’un artiste qui aurait aimé, encore plus que sa belle collection de maîtresses, un grand succès... Il se sent le Chopin de Bagdad…
Cette contradiction avec la guerre est bouleversante : Samir fait des longueurs de piscine malgré le son des explosions derrière le mur de l’hôtel, dans la ville... La peur va et vient, elle est parfois inimaginable, comme dans cette séquence de nuit sur une route dangereuse. Grâce au dialogue et à leur amitié nous partageons l’expérience banale et exceptionnelle de la guerre. Celle que les civils endurent.
Claire Simon
Réalisatrice
"Ne filme pas ! S’ils te voient ils vont nous tirer dessus ! ... quelle importance finalement ?"
Sean McAllister, comme tous les journalistes en reportage à Bagdad, se retrouve logé dans cet hôtel avec piscine et piano bar. C’est la fin de la guerre, Saddam Hussein est localisé par les Américains. À l’inverse de ses collègues du monde entier le réalisateur ne cherche pas à aller ailleurs pour faire son film. Il a rencontré le pianiste Samir Peter, qui officie dans son hôtel tous les soirs. Samir devient son ami et s’ouvre à lui... Et nous vivons avec eux la terreur du chaos de la fin de la guerre et les doutes existentiels d’un artiste qui aurait aimé, encore plus que sa belle collection de maîtresses, un grand succès... Il se sent le Chopin de Bagdad…
Cette contradiction avec la guerre est bouleversante : Samir fait des longueurs de piscine malgré le son des explosions derrière le mur de l’hôtel, dans la ville... La peur va et vient, elle est parfois inimaginable, comme dans cette séquence de nuit sur une route dangereuse. Grâce au dialogue et à leur amitié nous partageons l’expérience banale et exceptionnelle de la guerre. Celle que les civils endurent.
Claire Simon
Réalisatrice
Français
Anglais