Aéroport de Malpensa, Milan. Au fil des saisons, le récit dévoile une structure labyrinthique : une ville faite d’espaces aseptisés où les marchandises cohabitent avec les personnes, où l’orientation est mise à l’épreuve. Un lieu de départs et d’arrivées, de contrôles systématiques, d’interrogatoires et d’exercices. Mais aussi des personnes, qui ont fait de ce "château" leur domicile. Un film choral, symbole de notre présence dans ce monde.
Réalisateur | Martina Parenti & Massimo D'Anolfi |
Acteur | Daniela Persico |
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Malpensa est le symbole des aéroports italiens : un carrefour de départs et d'arrivées, dominé par des horaires précis et des positions inflexibles. Comme la forteresse d'un nouveau royaume, ce non-lieu de la contemporanéité est un espace d'analyse de la consommation contemporaine du voyage, entre dimensions ludique et ontologique, échange économique et signification sociale, mais aussi un laboratoire où se mesurent les nouvelles pratiques de contrôle des citoyens, en parcourant notamment les zones interdites au public qui constituent une grande partie de sa surface. Le duo de documentaristes concrétise son idée du cinéma en composant une symphonie visuelle qui s'appuie sur la progression cyclique des saisons et donne la parole à la multitude et à l'individu, en alternant l'évocation d'un espace collectif avec l'histoire individuelle de ceux qui le traversent, y sont capturés ou ont réussi à le transformer en leur propre maison. Un essai en images sur la société du contrôle.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Malpensa est le symbole des aéroports italiens : un carrefour de départs et d'arrivées, dominé par des horaires précis et des positions inflexibles. Comme la forteresse d'un nouveau royaume, ce non-lieu de la contemporanéité est un espace d'analyse de la consommation contemporaine du voyage, entre dimensions ludique et ontologique, échange économique et signification sociale, mais aussi un laboratoire où se mesurent les nouvelles pratiques de contrôle des citoyens, en parcourant notamment les zones interdites au public qui constituent une grande partie de sa surface. Le duo de documentaristes concrétise son idée du cinéma en composant une symphonie visuelle qui s'appuie sur la progression cyclique des saisons et donne la parole à la multitude et à l'individu, en alternant l'évocation d'un espace collectif avec l'histoire individuelle de ceux qui le traversent, y sont capturés ou ont réussi à le transformer en leur propre maison. Un essai en images sur la société du contrôle.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
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