En Italie, au milieu des années 70, Adriana, Barbara, Nadia et Susanna ont 20 ans quand elles décident d'entrer dans la lutte armée, de quitter leur vie sociale et leur famille pour faire de la révolution le centre et le but de leur existence. Elles réapparaissent aujourd'hui, après de longues années de prison. Elles parlent des raisons politiques qui les ont d'abord soutenues, des conflits, des doutes, des déchirures qui ont marqué leur vie de femme prise dans le tourbillon de la guerre. Un parcours qui débouche sur la condamnation de la lutte armée et la douleur des vies détruites : celle des victimes et la leur.
Réalisateur | Loredana Bianconi |
Acteur | Pauline David |
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Les visages et les noms de ces 4 femmes appartiennent à un autre temps, celui de l’utopie, qui amena certaines jusqu’à la lutte armée avec les Brigades rouges. Loredana Bianconi les rencontre 20 ans plus tard alors que certaines sont encore en prison, d’autres tout juste sorties. Au cœur des années 70, la réalisatrice de Do you remember Revolution? a participé aux révoltes d’alors et enragé contre les mêmes carcans, sans emprunter le chemin de la violence. Il n’y a ni reproche ni jugement dans sa démarche. Sa mise en scène laisse au contraire toute place à la parole introspective de Barbara Balzerani, Susanna Ronconi, Nadia Mantovani et Adriana Faranda. Elles ont été les images du terrorisme à l’italienne, Loredana Bianconi leur donne un corps et une voix. Cela n’empêche pas les regrets, mais ça adoucit certainement le regard.
Pauline David
Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
Les visages et les noms de ces 4 femmes appartiennent à un autre temps, celui de l’utopie, qui amena certaines jusqu’à la lutte armée avec les Brigades rouges. Loredana Bianconi les rencontre 20 ans plus tard alors que certaines sont encore en prison, d’autres tout juste sorties. Au cœur des années 70, la réalisatrice de Do you remember Revolution? a participé aux révoltes d’alors et enragé contre les mêmes carcans, sans emprunter le chemin de la violence. Il n’y a ni reproche ni jugement dans sa démarche. Sa mise en scène laisse au contraire toute place à la parole introspective de Barbara Balzerani, Susanna Ronconi, Nadia Mantovani et Adriana Faranda. Elles ont été les images du terrorisme à l’italienne, Loredana Bianconi leur donne un corps et une voix. Cela n’empêche pas les regrets, mais ça adoucit certainement le regard.
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Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
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