_Des portes et des déserts_ relate l’Odyssée des migrants, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Film muet, néanmoins sonore, il associe un texte défilant sur l’écran à des archives d’exode, aux tableaux agités de Turner et de ses contemporains ou encore à des enregistrements plus actuels, pris sur leur chemin par ceux qui quittent leur pays. Des mots et des images qui, ensemble, convoquent les fantômes de l’histoire de l’exil.
Réalisateur | Loredana Bianconi |
Acteur | Pauline David |
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Un navire de charge, au loin, sur une mer calme. Bientôt la houle se lève ; les vagues portent avec elles un récit polyphonique dont la puissance des mots vient rendre justice à la dureté des expériences relatées. Des portes et des déserts est un poème en prose écrit par Loredana Bianconi à partir d’histoires de migration qui lui ont été confiées. C’est aussi un film très personnel, à la beauté inouïe. Faisant jeu de correspondance, le texte, les images, collectées pour la majorité sur internet, comme le paysage sonore électroacoustique créé par Sylvie Bouteiller, travaillent ensemble la trace et forcent nos mémoires. Si, par un recadrage subtil des images et le pouvoir de la synecdoque, la réalisatrice choisit la retenue pour raconter les bateaux qui coulent, les corps sans vie des naufragés, les espoirs aussi, les silences, eux, explosent de cris et de révolte.
Pauline David
Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
Un navire de charge, au loin, sur une mer calme. Bientôt la houle se lève ; les vagues portent avec elles un récit polyphonique dont la puissance des mots vient rendre justice à la dureté des expériences relatées. Des portes et des déserts est un poème en prose écrit par Loredana Bianconi à partir d’histoires de migration qui lui ont été confiées. C’est aussi un film très personnel, à la beauté inouïe. Faisant jeu de correspondance, le texte, les images, collectées pour la majorité sur internet, comme le paysage sonore électroacoustique créé par Sylvie Bouteiller, travaillent ensemble la trace et forcent nos mémoires. Si, par un recadrage subtil des images et le pouvoir de la synecdoque, la réalisatrice choisit la retenue pour raconter les bateaux qui coulent, les corps sans vie des naufragés, les espoirs aussi, les silences, eux, explosent de cris et de révolte.
Pauline David
Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
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