Dans un territoire secoué par un tremblement de terre, des habitant·es tentent de ré-enchanter leur monde. Ça chante, ça cacarde, ça cause, ça slame... Tourné avec des habitant·es du Teil (07) et des environs, ce film collectif est réalisé par les douze étudiant·es de la 21e promotion du Master 2 Documentaire de création, formé·es à l’École documentaire de Lussas. Ce laboratoire les amène durant sept semaines à arpenter un territoire, rencontrer celles et ceux qui y vivent, rendre compte d’un présent, chercher où il y a du désir et de la nécessité à filmer. Dans ce dispositif se réinvente, aussi, à chaque fois le collectif. Une étape incontournable de cette formation où s’incarne la volonté de l’École documentaire de favoriser le partage et la confrontation des pratiques.
Réalisateur | Étudiant·es du Master 2 Réalisation |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Au Teil, en Ardèche, certaines maisons ont de véritables cicatrices sur leurs façades, recousues qu'elles ont dû être après un fort tremblement de terre en 2019. Mais ce n'est pas un "paysage après désastre" que sont allé·es filmer les étudiant·es du Master de Lussas. De leur film ressort, presque au contraire, une belle impression de permanence, celle des liens qui unissent les gens. Et qui les unissent à ce qui est vivant : un cheval, des oiseaux migrateurs, des amis, du laurier, ou bien chanter. Et s'il y a un "malgré tout", il ne réside pas dans le fait d'avoir subi un tremblement de terre. Mais bien de vivre aujourd'hui, et là. Là, où, comme partout ailleurs, "malgré" les centrales nucléaires, les volcans, et autres fleuves débordants, il faut bien vivre, et ensemble.
"Sous des centaines de silences on associe nos chances" chante un jeune homme, et c'est très beau.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Au Teil, en Ardèche, certaines maisons ont de véritables cicatrices sur leurs façades, recousues qu'elles ont dû être après un fort tremblement de terre en 2019. Mais ce n'est pas un "paysage après désastre" que sont allé·es filmer les étudiant·es du Master de Lussas. De leur film ressort, presque au contraire, une belle impression de permanence, celle des liens qui unissent les gens. Et qui les unissent à ce qui est vivant : un cheval, des oiseaux migrateurs, des amis, du laurier, ou bien chanter. Et s'il y a un "malgré tout", il ne réside pas dans le fait d'avoir subi un tremblement de terre. Mais bien de vivre aujourd'hui, et là. Là, où, comme partout ailleurs, "malgré" les centrales nucléaires, les volcans, et autres fleuves débordants, il faut bien vivre, et ensemble.
"Sous des centaines de silences on associe nos chances" chante un jeune homme, et c'est très beau.
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