« Le vrai musée de Mexico, c'est la ville, c'est la rue ». Pour en saisir l'impalpable, Guy Gilles prend le parti de raconter le Mexique en s'interrogeant sur la valeur des images et des sons, loin des clichés touristiques. L'ambiance nocturne de Mexico, l'espoir de milliers de Mexicains de gagner un jour à la loterie, la célébration de la fête de l'indépendance, sa rencontre avec la jeune Lupe, lifitière de l'hôtel, composent ce film très personnel construit comme un récit de voyage.
Réalisateur | Guy Gilles |
Acteur | Fabien David |
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« Comment raconter le Mexique avec des images et des sons ? »
Cette question en apparence simple et naïve, Guy Gilles (se) la pose dès les premières minutes de La Loterie de vie, nous prenant ainsi à témoin du film en train de se faire. Guy Gilles, on le sait, était photographe et l’opérateur de ses propres films. L’image de celui-ci est splendide. Mais il fut également aux côtés de Jean-Pierre Desfosse un monteur merveilleusement inventif. Le montage, kaléidoscopique, de La Loterie de la vie entremêle jusqu’au vertige les sensations intenses et fugaces d’un séjour au Mexique dont les images et les sons enregistrés demeurent les traces et les signes. En procédant intuitivement par associations d’idées et de formes, et par la répétition de certains motifs visuels et sonores, il compose un carnet de voyage inspiré et luxuriant.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
« Comment raconter le Mexique avec des images et des sons ? »
Cette question en apparence simple et naïve, Guy Gilles (se) la pose dès les premières minutes de La Loterie de vie, nous prenant ainsi à témoin du film en train de se faire. Guy Gilles, on le sait, était photographe et l’opérateur de ses propres films. L’image de celui-ci est splendide. Mais il fut également aux côtés de Jean-Pierre Desfosse un monteur merveilleusement inventif. Le montage, kaléidoscopique, de La Loterie de la vie entremêle jusqu’au vertige les sensations intenses et fugaces d’un séjour au Mexique dont les images et les sons enregistrés demeurent les traces et les signes. En procédant intuitivement par associations d’idées et de formes, et par la répétition de certains motifs visuels et sonores, il compose un carnet de voyage inspiré et luxuriant.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
Français