Au Japon, après le tsunami sans précédent de 2011 qui fit vingt-mille morts et laissa une terre dévastée, les disparus reviennent des profondeurs de la mer pour hanter les vivants. Alors que se dresse un mur brise-lames titanesque, des histoires de fantômes se propagent le long de la côte japonaise. Le paysage de la reconstruction devient ce monde intermédiaire où le visible et l’invisible se confondent.
Réalisateurs | Jérémy Perrin, Hélène Robert |
Acteurs | Brieuc Mével, Brieuc Mével |
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Après "La Plaie" ("A Praga"), Jérémy Perrin et Hélène Robert co-signent avec "Brise-lames" leur deuxième long métrage documentaire. C’est à nouveau les relations des hommes avec leur milieu qui est au cœur du film. Comment "habiter" au Tohoku après le tsunami ? Les autorités y ont répondu par la construction d’immenses digues tout le long du front de mer de cette région côtière du Nord-Est du Japon. Depuis ce paysage et sa défiguration à l’œuvre, des habitants racontent leur âme brisée par la disparition et le deuil. L’érection de ces brises lames, destinées à les protéger de nouvelles vagues, les séparent de la mer et semblent provoquer une autre blessure. Ce récit onirique, qui scrute l'interrelation des vivants et des morts, déploie aussi à travers son observation fine du paysage, un questionnement tout aussi aigu : celui de la volonté des hommes de s'extraire de leur milieu.
Brieuc Mével
Coordinateur réseau d'éducation populaire
à l'environnement et au développement durable
Après "La Plaie" ("A Praga"), Jérémy Perrin et Hélène Robert co-signent avec "Brise-lames" leur deuxième long métrage documentaire. C’est à nouveau les relations des hommes avec leur milieu qui est au cœur du film. Comment "habiter" au Tohoku après le tsunami ? Les autorités y ont répondu par la construction d’immenses digues tout le long du front de mer de cette région côtière du Nord-Est du Japon. Depuis ce paysage et sa défiguration à l’œuvre, des habitants racontent leur âme brisée par la disparition et le deuil. L’érection de ces brises lames, destinées à les protéger de nouvelles vagues, les séparent de la mer et semblent provoquer une autre blessure. Ce récit onirique, qui scrute l'interrelation des vivants et des morts, déploie aussi à travers son observation fine du paysage, un questionnement tout aussi aigu : celui de la volonté des hommes de s'extraire de leur milieu.
Brieuc Mével
Coordinateur réseau d'éducation populaire
à l'environnement et au développement durable
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Anglais