À Naples, le temps n’existe pas. C’est une croyance populaire, un porte-bonheur, une farce, une chanson. À Naples, on passe son temps à attendre et puis, soudainement, on le passe à se souvenir. Est-ce que les belles choses vont arriver ? Se sont-elles déjà passées ? La difficulté de devenir adultes à travers les yeux de quatre jeunes adolescents napolitains, que l’on retrouvera, profondément changés, une dizaine d’années plus tard.
Réalisateurs | Agostino Ferrente, Giovanni Piperno |
Acteur | Claudia Maci |
Partager sur |
Tout a commencé 13 ans plus tôt, lorsque Agostino Ferrente et Giovanni Piperno, dans "Intervista a mia madre", racontaient la vie de Silvana, Enzo, Adele et Fabio, quatre adolescents napolitains de 12 à 14 ans aux prises avec les rêves de leur âge : devenir footballeurs, mannequins, danseurs ou bien encore chanteurs. 10 ans après, les deux réalisateurs reviennent suivre ces jeunes gens pendant 4 ans et découvrent des visages prématurément marqués par un temps inexorable et impitoyable, par une réalité cruelle et désespérée. Le portrait de ces vies témoigne d'un contexte précaire et, en même temps, en constante évolution, qui au fil des années transforme en désenchantement le regard vif de ces quatre enfants qui rêvaient de "beaucoup de belles choses" : une expression napolitaine de bonne chance qui, comme le rappellent les auteurs, n'exclut pas que de mauvaises choses arrivent, mais "souhaite de tout cœur que les belles choses soient beaucoup plus nombreuses".
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
Tout a commencé 13 ans plus tôt, lorsque Agostino Ferrente et Giovanni Piperno, dans "Intervista a mia madre", racontaient la vie de Silvana, Enzo, Adele et Fabio, quatre adolescents napolitains de 12 à 14 ans aux prises avec les rêves de leur âge : devenir footballeurs, mannequins, danseurs ou bien encore chanteurs. 10 ans après, les deux réalisateurs reviennent suivre ces jeunes gens pendant 4 ans et découvrent des visages prématurément marqués par un temps inexorable et impitoyable, par une réalité cruelle et désespérée. Le portrait de ces vies témoigne d'un contexte précaire et, en même temps, en constante évolution, qui au fil des années transforme en désenchantement le regard vif de ces quatre enfants qui rêvaient de "beaucoup de belles choses" : une expression napolitaine de bonne chance qui, comme le rappellent les auteurs, n'exclut pas que de mauvaises choses arrivent, mais "souhaite de tout cœur que les belles choses soient beaucoup plus nombreuses".
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
Français
Anglais