Le film a pour origine le massacre de 170 hommes du village minier de Lidice perpétré par les Nazis, pendant l’invasion allemande de la Tchécoslovaquie. Jennings a déplacé l’histoire dans un village minier gallois et fait jouer certains de ses mineurs.
Réalisateur | Humphrey Jennings |
Acteurs | Daniel Deshays, Daniel Deshays |
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Le 10 juin 1942, 184 hommes de plus de 16 ans furent fusillés à Lidice en Yougoslavie. Du même village, 300 femmes furent envoyées au camp de Ravensbrück et leurs enfants gazés dans des camions. Le village et son cimetière furent rasés. Lidice servit de bouc-émissaire à l’assassinat d’un nazi. Ce film fut réalisé dès l’été 1942 dans un village de taille et d’activité équivalentes situé dans le Sud du Pays de Galles. Ses habitants furent mis en scène pour reconstituer l’origine de cette tragédie.
Ici les nazis sont essentiellement présents à travers des ordres dictés par un haut-parleur fixé sur le toit d’une voiture. Si l’on aperçoit quelques silhouettes allemandes, c’est essentiellement par des tirs toujours situés hors champ que l’ennemi existe. Le drame se développe dans une gradation sonore. En face, une construction chorale des voix tant à l’office, à la mine qu’à l’école assoit la solidité des relations existant dans la communauté du village. La résistance n’aura guère le temps de s’organiser…
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Le 10 juin 1942, 184 hommes de plus de 16 ans furent fusillés à Lidice en Yougoslavie. Du même village, 300 femmes furent envoyées au camp de Ravensbrück et leurs enfants gazés dans des camions. Le village et son cimetière furent rasés. Lidice servit de bouc-émissaire à l’assassinat d’un nazi. Ce film fut réalisé dès l’été 1942 dans un village de taille et d’activité équivalentes situé dans le Sud du Pays de Galles. Ses habitants furent mis en scène pour reconstituer l’origine de cette tragédie.
Ici les nazis sont essentiellement présents à travers des ordres dictés par un haut-parleur fixé sur le toit d’une voiture. Si l’on aperçoit quelques silhouettes allemandes, c’est essentiellement par des tirs toujours situés hors champ que l’ennemi existe. Le drame se développe dans une gradation sonore. En face, une construction chorale des voix tant à l’office, à la mine qu’à l’école assoit la solidité des relations existant dans la communauté du village. La résistance n’aura guère le temps de s’organiser…
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français
Anglais