"Madame Saïdi" est le portrait d'une comédienne iranienne pas comme les autres. Mère de martyr de plus de 70 ans, figure d'Ali Abad, son quartier populaire du sud de Téhéran, elle est devenue, sur le tard et à la surprise générale, star de cinéma.
Réalisateurs | Paul Costes, Bijan Anquetil |
Acteurs | Claudia Maci, Claudia Maci |
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"Vous savez, je suis une comédienne. Si vous avez un rôle, n'hésitez pas à m'appeler. J'habite au coin de la rue. Je suis Mme Saïdi." En 2007, une femme de Téhéran âgée de plus de 70 ans, actrice comique et mère d'un "martyr", se présente devant deux cinéastes français, qui acceptent son invitation. Sept ans plus tard, ils retournent en Iran pour faire un film sur elle. Mme Saïdi impose ses conditions, sa rémunération d'actrice qui met en scène sa propre vie, impose sa propre conception du cinéma et du documentaire, avec son rythme et ses règles. La caméra suit ses mouvements et ses paroles : à l'intérieur de la mosquée ou pendant le casting, pendant qu'elle célèbre ses rituels contre le mauvais œil ou quand elle est absorbée dans la prière sur la tombe de son fils. Mme Saïdi joue Mme Saïdi avec autant de soin que si elle jouait un rôle différent, sans jamais nier la coexistence entre la simulation de la réalité et la réalité réelle. Comme dans un cours de cinéma, le film expose son fonctionnement intérieur dès le premier plan et, avec ses doutes, ses réflexions et ses incertitudes, se transforme en méta-documentaire.
Claudia Maci
Directrice artistique adjointe
Festival dei Popoli
"Vous savez, je suis une comédienne. Si vous avez un rôle, n'hésitez pas à m'appeler. J'habite au coin de la rue. Je suis Mme Saïdi." En 2007, une femme de Téhéran âgée de plus de 70 ans, actrice comique et mère d'un "martyr", se présente devant deux cinéastes français, qui acceptent son invitation. Sept ans plus tard, ils retournent en Iran pour faire un film sur elle. Mme Saïdi impose ses conditions, sa rémunération d'actrice qui met en scène sa propre vie, impose sa propre conception du cinéma et du documentaire, avec son rythme et ses règles. La caméra suit ses mouvements et ses paroles : à l'intérieur de la mosquée ou pendant le casting, pendant qu'elle célèbre ses rituels contre le mauvais œil ou quand elle est absorbée dans la prière sur la tombe de son fils. Mme Saïdi joue Mme Saïdi avec autant de soin que si elle jouait un rôle différent, sans jamais nier la coexistence entre la simulation de la réalité et la réalité réelle. Comme dans un cours de cinéma, le film expose son fonctionnement intérieur dès le premier plan et, avec ses doutes, ses réflexions et ses incertitudes, se transforme en méta-documentaire.
Claudia Maci
Directrice artistique adjointe
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