Située au large de l’Indonésie, l’île australienne Christmas est peuplée de crabes migrateurs se déplaçant par millions de la jungle vers l’océan. Poh Lin est "trauma thérapeute" et vit avec sa famille dans ce lieu aux paysages hostiles et sauvages. Elle s’entretient chaque jour avec des demandeurs d’asile retenus indéfiniment dans un centre de détention de haute sécurité, s’efforçant, sans relâche, de les soutenir dans une situation aussi insoutenable qu’à l’issue incertaine.
Réalisateur | Gabrielle Brady |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Sur l'île Christmas, il y a des fantômes, des crabes et des réfugiés. Les fantômes ont faim, les crabes migrent de côté et les réfugiés sont enfermés. Et tous cherchent la même chose : un endroit.
Le film tisse ces trois fils, en prenant le temps de parfaire l'ouvrage. L'île prend des airs de décor de film fantastique, voire de film d'horreur, peuplée d'esprits et de crabes gigantesques. Mais il y a Poh Lin, qui comme une sorte de guide nous ramène à la sensibilité, à l'écoute simple. Sa présence sauve en quelque sorte le film de sa perfection : Poh Lin nous fait accéder à l'émotion, la sienne et celle des réfugiés. Et surtout, elle nous fait accéder aux mots. Ceux qui disent frontalement, loin des métaphores et des parallèles, ce qui se joue d'horreur dans les camps que les Grandes Démocraties du Monde organisent pour se débarrasser de leurs indésirables.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Sur l'île Christmas, il y a des fantômes, des crabes et des réfugiés. Les fantômes ont faim, les crabes migrent de côté et les réfugiés sont enfermés. Et tous cherchent la même chose : un endroit.
Le film tisse ces trois fils, en prenant le temps de parfaire l'ouvrage. L'île prend des airs de décor de film fantastique, voire de film d'horreur, peuplée d'esprits et de crabes gigantesques. Mais il y a Poh Lin, qui comme une sorte de guide nous ramène à la sensibilité, à l'écoute simple. Sa présence sauve en quelque sorte le film de sa perfection : Poh Lin nous fait accéder à l'émotion, la sienne et celle des réfugiés. Et surtout, elle nous fait accéder aux mots. Ceux qui disent frontalement, loin des métaphores et des parallèles, ce qui se joue d'horreur dans les camps que les Grandes Démocraties du Monde organisent pour se débarrasser de leurs indésirables.
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