Le temps est bon. Le ciel est bleu. J’ai deux amis qui sont aussi mes amoureux. Le temps est bon. Le ciel est bleu. Nous n’avons rien à faire, rien que d’être heureux.
Réalisateur | Margot Dupuis |
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Caméra qui touche, qui transpire, qui se retourne, qui se retient, qui reste, qui boit des yeux, qui s’en va. Parce qu’elle est là on est ici, parce qu’elle est là ils sont ensemble. Protagoniste de l’histoire, où l’on cherche les limites de ce qui nous regarde, de ce qui se donne à voir, de ce qui s’abandonne. Faire de la relation à trois, un quatuor, avec cette caméra, qui parfois nous heurte car trop proche, trop enfouie, trop intime. Ce film est une expérience, il teste le spectateur comme ses personnages, comme la réalisatrice. Les rôles se confondent. Margot Dupuis ne se sépare pas de son outil, ni de son personnage, ni de son rôle de réalisatrice, qui invente en faisant, et qui lutte avec l’espace de la scène sans jamais basculer du côté de l’obscène. Il fait partie de ces films qui divisent, parce qu’il y a eu une prise de risque, une liberté d’expérimenter, s’y impliquant corps et âme.
Il s’agit bien d’un film qui passe à l’acte, et nous avons hâte de voir le deuxième acte, son premier long métrage "De vin, de poésie et de vertu". Sa recherche sur l’expérience du plaisir, le plaisir d’y être et de faire ensemble, jusqu’à épuisement se poursuit dans ce film et dans sa vie.
Esther Mazowiecki
Membre de l'équipe pédagogique de l'École documentaire de Lussas
Caméra qui touche, qui transpire, qui se retourne, qui se retient, qui reste, qui boit des yeux, qui s’en va. Parce qu’elle est là on est ici, parce qu’elle est là ils sont ensemble. Protagoniste de l’histoire, où l’on cherche les limites de ce qui nous regarde, de ce qui se donne à voir, de ce qui s’abandonne. Faire de la relation à trois, un quatuor, avec cette caméra, qui parfois nous heurte car trop proche, trop enfouie, trop intime. Ce film est une expérience, il teste le spectateur comme ses personnages, comme la réalisatrice. Les rôles se confondent. Margot Dupuis ne se sépare pas de son outil, ni de son personnage, ni de son rôle de réalisatrice, qui invente en faisant, et qui lutte avec l’espace de la scène sans jamais basculer du côté de l’obscène. Il fait partie de ces films qui divisent, parce qu’il y a eu une prise de risque, une liberté d’expérimenter, s’y impliquant corps et âme.
Il s’agit bien d’un film qui passe à l’acte, et nous avons hâte de voir le deuxième acte, son premier long métrage "De vin, de poésie et de vertu". Sa recherche sur l’expérience du plaisir, le plaisir d’y être et de faire ensemble, jusqu’à épuisement se poursuit dans ce film et dans sa vie.
Esther Mazowiecki
Membre de l'équipe pédagogique de l'École documentaire de Lussas
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