Une adolescente, surgie du passé, s’affirme au nez du monde adulte en un long monologue sauvage. Elle brûle de vie au moment même où elle se voit obligée à un séjour au sana en compagnie d’autres jeunes filles. Elles deviennent vite intenables, forment un gang, celui « des cracheuses de sang ». La mort s’approche. On aimerait tellement qu’elles lui échappent.
Réalisateur | Robin Hunzinger |
Acteur | Baume Moinet-Marillaud |
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Robin Hunzinger se défend d’avoir fait un film LGBT. À raison : dans un monde idéal, il n’y aurait pas besoin de cette catégorie. Les histoires d’amour d’Emma et Marcelle, puis de Marcelle et des filles qu’elle rencontre au sanatorium du début des années 20 aux prémices de la seconde guerre mondiale s’épanouissent dans une liberté et une intensité qui rencontreront un obstacle bien commun : la maladie et la mort. La passion incandescente des lettres de Marcelle à Emma guide tout le récit et fleurit dans les images d’archives amateures des années 40 et 50 qui composent le film. Un film extrêmement généreux dans la confiance qu’il place dans la force de mystère et d’évocation qu’elles contiennent. Cette magie tient beaucoup d’un montage habile qui, comme le dit Marcelle à propos de la vie, est fait de « successions de sensations brillantes ». La beauté, la joie, l'espièglerie, l'entraide, la détermination face à la mort ne sont pas des qualités exclusives aux lesbiennes, mais enfin, quel bonheur de sentir vibrer dans chacune de ces images, dans ces éclats de sel d’argent, l'existence de cet amour et de cette liberté.
Baume Moinet-Marillaud
Chargé de diffusion audiovisuelle à Tënk
Robin Hunzinger se défend d’avoir fait un film LGBT. À raison : dans un monde idéal, il n’y aurait pas besoin de cette catégorie. Les histoires d’amour d’Emma et Marcelle, puis de Marcelle et des filles qu’elle rencontre au sanatorium du début des années 20 aux prémices de la seconde guerre mondiale s’épanouissent dans une liberté et une intensité qui rencontreront un obstacle bien commun : la maladie et la mort. La passion incandescente des lettres de Marcelle à Emma guide tout le récit et fleurit dans les images d’archives amateures des années 40 et 50 qui composent le film. Un film extrêmement généreux dans la confiance qu’il place dans la force de mystère et d’évocation qu’elles contiennent. Cette magie tient beaucoup d’un montage habile qui, comme le dit Marcelle à propos de la vie, est fait de « successions de sensations brillantes ». La beauté, la joie, l'espièglerie, l'entraide, la détermination face à la mort ne sont pas des qualités exclusives aux lesbiennes, mais enfin, quel bonheur de sentir vibrer dans chacune de ces images, dans ces éclats de sel d’argent, l'existence de cet amour et de cette liberté.
Baume Moinet-Marillaud
Chargé de diffusion audiovisuelle à Tënk
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