À 28 ans, Faten est poussée par sa famille à se marier à un homme qu’elle n’a pas choisi. Persuadée que cette nouvelle vie lui apportera une liberté tant attendue, elle se retrouve seule face à sa grande désillusion. C’est alors qu’elle décide de retourner dans son village natal du Sud-Liban, à la recherche d’un amour qu’elle n’a jamais reçu.
Réalisateurs | Nader Chalhoub, Layla Menhem |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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Une enfant derrière les barreaux d'une fenêtre fixe la caméra. Elle sourit d'abord avec ses boucles d'oreille de pacotille et son collier de fausses perles. Avant de s'enfuir enfin. Une voix à la première personne raconte la petite fille respectueuse et obéissante qu'elle a été. L'amour manquant de son père. L'espoir de le retrouver dans un mariage. Puis, la désillusion. « Je suis une femme venant d'une terre qui a été meurtrie et assaillie. Et moi, comme ma terre, j'ai été blessée et réprimée pendant de longues années ». C'est toute la force de ce court métrage : superposer le corps de Faten dans les paysages de son village du Sud-Liban avec le récit de sa prise de conscience féministe et de son émancipation. Un retour sur la terre de ses origines, après son divorce, saisi tout en finesse par le grain de la pellicule. Trois amies réunies sous un arbre noueux, une femme à contre-jour se détachant sur les terrasses au loin ou qui danse sur un toit dans le jour qui tombe… Autant d'images d'une liberté retrouvée qui restent longtemps en mémoire.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
Une enfant derrière les barreaux d'une fenêtre fixe la caméra. Elle sourit d'abord avec ses boucles d'oreille de pacotille et son collier de fausses perles. Avant de s'enfuir enfin. Une voix à la première personne raconte la petite fille respectueuse et obéissante qu'elle a été. L'amour manquant de son père. L'espoir de le retrouver dans un mariage. Puis, la désillusion. « Je suis une femme venant d'une terre qui a été meurtrie et assaillie. Et moi, comme ma terre, j'ai été blessée et réprimée pendant de longues années ». C'est toute la force de ce court métrage : superposer le corps de Faten dans les paysages de son village du Sud-Liban avec le récit de sa prise de conscience féministe et de son émancipation. Un retour sur la terre de ses origines, après son divorce, saisi tout en finesse par le grain de la pellicule. Trois amies réunies sous un arbre noueux, une femme à contre-jour se détachant sur les terrasses au loin ou qui danse sur un toit dans le jour qui tombe… Autant d'images d'une liberté retrouvée qui restent longtemps en mémoire.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
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