L’histoire se passe en province, dans les années soixante-dix. Le narrateur, Gaspard, un adolescent de 17 ans, tient dans son journal le compte rendu quotidien du harcèlement homophobe dont il est la victime. Son bourreau est une élève de son lycée, Georgia. C’est une jeune fille émancipée qui vit en communauté avec son frère Francis et ses amis motards. Au lycée, Georgia ne fait rien. Elle est jugée par l’administration scolaire comme de la graine de délinquante, une sorte d’amazone néo-nazie, une brebis irrécupérable qui passe ses récréations à fumer des Craven A., à boire au goulot sa flasque en argent au contenu suspect et à lire exclusivement les romans de son écrivain préféré : Louis-Ferdinand Céline.
Réalisateur | François Zabaleta |
Acteur | Grégory Tilhac |
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François Zabaleta possède un pouvoir particulier, celui de convoquer le lointain passé d’un personnage, et d’y emporter quiconque l’écoute à la force de sa voix. Le sortilège fonctionne en relation étroite avec les vidéos et les photographies associées qui offrent une résonance aux mots du narrateur. En faisant le portrait complexe d’une tortionnaire ordinaire, il se livre ici à la dissection de la cruauté adolescente, une haine "chaude" qui prend les traits d’une "horreur désirable". Zabaleta explore ainsi des sentiments très ambivalents : la connivence avec la brutalité, le masochisme, l’automutilation ; des mécanismes typiques de l’homophobie internalisée.
Grégory Tilhac
Délégué général et programmateur du Festival LGBT de Paris Chéries-Chéris
François Zabaleta possède un pouvoir particulier, celui de convoquer le lointain passé d’un personnage, et d’y emporter quiconque l’écoute à la force de sa voix. Le sortilège fonctionne en relation étroite avec les vidéos et les photographies associées qui offrent une résonance aux mots du narrateur. En faisant le portrait complexe d’une tortionnaire ordinaire, il se livre ici à la dissection de la cruauté adolescente, une haine "chaude" qui prend les traits d’une "horreur désirable". Zabaleta explore ainsi des sentiments très ambivalents : la connivence avec la brutalité, le masochisme, l’automutilation ; des mécanismes typiques de l’homophobie internalisée.
Grégory Tilhac
Délégué général et programmateur du Festival LGBT de Paris Chéries-Chéris
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