Un jeune intellectuel italien assiste au triomphe du fascisme et décide de vivre en retrait de la société. Quand l’État lui ordonne d’être le guide culturel d’Hitler pendant son voyage en Italie, il envisage de se faire sauter avec lui. Finalement, il accepte et note tout ce qu’il voit sur un petit calepin… parvenu jusqu’à nous.
Réalisateur | Angelo Caperna |
Acteur | Daniel Deshays |
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À notre époque où l’idéologie fasciste reprend de la vigueur, il est utile de faire retour vers la pensée de ceux qui l’ont approchée de très près et surtout qui l’ont combattue.
Voici un étonnant témoignage, il est de première main. Des images d’archives tournées en 1938 à Rome et à Florence ouvrent le film. Un choix de musiques réunies par le cinéaste dans un judicieux enchevêtrement porte le récit de bout en bout. Trouées de profonds silences elles établissent la distance nécessaire à l’écoute de cette voix au bel accent étranger. On pourrait penser à une composition originale tant cet assemblage est cohérent. Seuls quelques rares bruits sortent d’un flashback. Tous ces éléments forment une entité sonore. La quasi-absence de son direct, ainsi que le ralenti des images, assurent sa lenteur à un effet de mémoire parfois perforé par quelques plongées dans le présent.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
À notre époque où l’idéologie fasciste reprend de la vigueur, il est utile de faire retour vers la pensée de ceux qui l’ont approchée de très près et surtout qui l’ont combattue.
Voici un étonnant témoignage, il est de première main. Des images d’archives tournées en 1938 à Rome et à Florence ouvrent le film. Un choix de musiques réunies par le cinéaste dans un judicieux enchevêtrement porte le récit de bout en bout. Trouées de profonds silences elles établissent la distance nécessaire à l’écoute de cette voix au bel accent étranger. On pourrait penser à une composition originale tant cet assemblage est cohérent. Seuls quelques rares bruits sortent d’un flashback. Tous ces éléments forment une entité sonore. La quasi-absence de son direct, ainsi que le ralenti des images, assurent sa lenteur à un effet de mémoire parfois perforé par quelques plongées dans le présent.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français