L’artiste argentin Martín Weber a sillonné l’Amérique latine de 1992 à 2008 en demandant aux personnes rencontrées d’écrire leur rêve à la craie sur un petit tableau noir : le résultat est une très belle série de photos en noir et blanc, poétiques mais bien ancrées dans la réalité. Des années après, en réalisant ce documentaire, il part sur les traces de ceux qui avaient posé pour lui et se confronte à ce que la vie a fait de leurs rêves.
Réalisateur | Martín Weber |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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C’est moins la dramaturgie inhérente au passé qui travaille "Mapa de sueños..." que l’effet du temps sur les êtres, tant le film rencontre les rêves brisés et les utopies trahies ou volées. Pour Martín Weber il s’agit de chercher l’humanité dans l’humain, par-delà les déterminismes. Son film tresse photo et film documentaire : la photo y est l’instantané de l’histoire, le temps arrêté ; le documentaire filmé en est le mouvement, la rencontre avec l’aujourd’hui. Les photos sont les cailloux blancs de ce voyage, qui dessinent au fil des portraits l’état des habitants du continent latino-américain. Il en résulte une fresque dont l’apparente modestie révèle en fait un projet très ambitieux, un rêve déraisonnable : saisir, sur 30 années, les déterminismes de classe et les vents tragiques de l'histoire d'un continent. C’est probablement ce tableau obsessionnel et cette charge de temps qui rend ce premier film inoubliable.
Jean-Marie Barbe
Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
C’est moins la dramaturgie inhérente au passé qui travaille "Mapa de sueños..." que l’effet du temps sur les êtres, tant le film rencontre les rêves brisés et les utopies trahies ou volées. Pour Martín Weber il s’agit de chercher l’humanité dans l’humain, par-delà les déterminismes. Son film tresse photo et film documentaire : la photo y est l’instantané de l’histoire, le temps arrêté ; le documentaire filmé en est le mouvement, la rencontre avec l’aujourd’hui. Les photos sont les cailloux blancs de ce voyage, qui dessinent au fil des portraits l’état des habitants du continent latino-américain. Il en résulte une fresque dont l’apparente modestie révèle en fait un projet très ambitieux, un rêve déraisonnable : saisir, sur 30 années, les déterminismes de classe et les vents tragiques de l'histoire d'un continent. C’est probablement ce tableau obsessionnel et cette charge de temps qui rend ce premier film inoubliable.
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Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
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