Le mensonge et la culpabilité sont au cœur de la relation de Patrick avec sa mère Randa. Par le biais de messages audio et appels vidéo collectés à travers les années, il dresse un portrait de la vie de sa mère au Liban et de la sienne en Belgique. Tour à tour émouvant, provocateur et hilarant, _Mea Culpa_ interroge les liens entre identités nationales et sexuelles d’un jeune émigré palestinien.
Réalisateur | Patrick Tass |
Acteur | Pauline David |
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Parti loin de son Beyrouth natal, Patrick, jeune artiste installé à Bruxelles, doit composer avec une mère qui ne le lâche pas d'une semelle, malgré la distance. Ce cliché de la maman arabe hyper protectrice ouvre Mea Culpa. Comment échapper à ses origines et construire une vie queer, éloignée de celle imaginée par ses parents ? Ce questionnement est le point de départ d'une séduisante comédie documentaire, où s'enchaînent les plaintes de la mère et les stratagèmes du fils pour cacher l'existence de son amoureux. Progressivement cette dynamique cède la place à une réalité plus complexe : un Liban en chute libre, rongé par la crise économique et sociale, une identité palestinienne synonyme d'exclusion, des parents partagés entre le soulagement de voir leurs enfants quitter un pays devenu invivable et la douleur de les voir s'éloigner. Filmé à la première personne, souvent au téléphone, Mea Culpa reste au plus près de ses personnages pour dire la souffrance et l'injustice – mais aussi l'amour. Un amour qui transcende les blessures sans les effacer.
Pauline David
Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
Parti loin de son Beyrouth natal, Patrick, jeune artiste installé à Bruxelles, doit composer avec une mère qui ne le lâche pas d'une semelle, malgré la distance. Ce cliché de la maman arabe hyper protectrice ouvre Mea Culpa. Comment échapper à ses origines et construire une vie queer, éloignée de celle imaginée par ses parents ? Ce questionnement est le point de départ d'une séduisante comédie documentaire, où s'enchaînent les plaintes de la mère et les stratagèmes du fils pour cacher l'existence de son amoureux. Progressivement cette dynamique cède la place à une réalité plus complexe : un Liban en chute libre, rongé par la crise économique et sociale, une identité palestinienne synonyme d'exclusion, des parents partagés entre le soulagement de voir leurs enfants quitter un pays devenu invivable et la douleur de les voir s'éloigner. Filmé à la première personne, souvent au téléphone, Mea Culpa reste au plus près de ses personnages pour dire la souffrance et l'injustice – mais aussi l'amour. Un amour qui transcende les blessures sans les effacer.
Pauline David
Programmatrice, directrice du festival En ville ! (Bruxelles)
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