Capitaine de bateaux dans l'Arctique, Hayat navigue loin des Hommes et de son passé. Quand sa sœur cadette Leila met au monde une petite fille, leurs vies s'en trouvent bouleversées. Guidées par l'étoile polaire, surmonteront-elles le lourd destin familial qui les lie ?
Réalisateur | Ainara Vera |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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Polaris est un film-cercle comme il existe des films-lignes, qu’elles soient directes ou brisées. Entendons-nous bien, on n’y tourne pas en rond, pas même dans l’eau. Mais la trajectoire de ses protagonistes n’est pas le projet de la réalisatrice. Alors, quoi ? La proximité des deux sœurs, Hayat et Leila, qui font corps et le dos rond. La famille, réduite à elles deux, jusqu’à ce que Leila accouche d’une petite Inaya, qui élargit le cercle et leur horizon. L’éloignement choisi par Hayat, capitaine courage dans le cercle arctique. La responsabilité, en mouvements pendulaires de leurs vies balançoires. L’amour et son manque en corolaire (le terme vient de « couronne ») pour ces deux femmes délaissées enfants par leur mère, abandonnées adultes par leurs compagnons, maltraitées toujours par la violence des hommes. Si la vie est une quête, elle trace bien des volutes, ondule en spirales des choix et des accidents, avec ici comme point focal la question maternelle, du brouillard initial au rebond final dans un trampoline cerclé de voiles.
Frédéric Blacher
Responsable du développement commercial de Tënk
Polaris est un film-cercle comme il existe des films-lignes, qu’elles soient directes ou brisées. Entendons-nous bien, on n’y tourne pas en rond, pas même dans l’eau. Mais la trajectoire de ses protagonistes n’est pas le projet de la réalisatrice. Alors, quoi ? La proximité des deux sœurs, Hayat et Leila, qui font corps et le dos rond. La famille, réduite à elles deux, jusqu’à ce que Leila accouche d’une petite Inaya, qui élargit le cercle et leur horizon. L’éloignement choisi par Hayat, capitaine courage dans le cercle arctique. La responsabilité, en mouvements pendulaires de leurs vies balançoires. L’amour et son manque en corolaire (le terme vient de « couronne ») pour ces deux femmes délaissées enfants par leur mère, abandonnées adultes par leurs compagnons, maltraitées toujours par la violence des hommes. Si la vie est une quête, elle trace bien des volutes, ondule en spirales des choix et des accidents, avec ici comme point focal la question maternelle, du brouillard initial au rebond final dans un trampoline cerclé de voiles.
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