Lorsque son salon de coiffure est détruit par la municipalité, Roméo doit quitter la grand-rue de Tamatave (Madagascar) pour les quartiers populaires. Il s’installe alors dans une petite cabane de fortune, mais rêve de pouvoir un jour se construire un salon "en dur". En attendant, ce minuscule espace ouvert sur la rue se fait l'écho du dehors, des nouvelles du jour, des espoirs et des colères de chacun, dans un pays où règnent pauvreté et corruption. Le mot malgache "nofy" signifie "rêve" en français.
Réalisateur | Michaël Andrianaly |
Partager sur |
Porteur de charbon, conducteur de pousse-pousse, et cette fois coiffeur handicapé, les sujets de Michaël Andrianaly sont des héros au quotidien qui bravent les obstacles pour trouver leur place malgré la pauvreté. Sa caméra participante partage la vie de Roméo et son salon de coiffure improvisé là où il arrive à se fixer, au point d'en devenir un partenaire actif. Il en épouse le rythme mais aussi la colère face aux politiciens "qui piétinent le peuple". L'échoppe de Roméo vibre des joutes politiques autant que des fêtes et des rencontres. Elle est aussi espace d'éducation et de solidarité. Elle est image de Madagascar aujourd'hui.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
Porteur de charbon, conducteur de pousse-pousse, et cette fois coiffeur handicapé, les sujets de Michaël Andrianaly sont des héros au quotidien qui bravent les obstacles pour trouver leur place malgré la pauvreté. Sa caméra participante partage la vie de Roméo et son salon de coiffure improvisé là où il arrive à se fixer, au point d'en devenir un partenaire actif. Il en épouse le rythme mais aussi la colère face aux politiciens "qui piétinent le peuple". L'échoppe de Roméo vibre des joutes politiques autant que des fêtes et des rencontres. Elle est aussi espace d'éducation et de solidarité. Elle est image de Madagascar aujourd'hui.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
Français
Anglais