En 1948, quatre familles belges, nombreuses et fortunées, vendent tous leurs biens et embarquent sur de grands navires à destination de l'autre hémisphère, jusqu'en Patagonie chilienne. Un voyage en principe sans retour. Gabriel de Halleux est l'un des patriarches de l'aventure. À l'époque, il a près de 50 ans et 9 enfants. Les uns après les autres, les compagnons de Gabriel finiront par quitter ce trou perdu, venteux et sans avenir. Gabriel, lui, reste avec sa sœur, sa femme et sa fille aînée jusqu'à sa mort, en 1988. Cette épopée raconte "la route", celle qui mena Gabriel non seulement en Patagonie, mais bien au-delà : près de lui-même.
Réalisateur | Anne Lévy-Morelle |
Acteur | Javier Packer Comyn |
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Pour son lancement, la plage Regards de Belgique a invité Anne Lévy-Morelle, cinéaste belge brodeuse d’histoires dont "Le Rêve de Gabriel" marqua l’imaginaire des spectateurs au milieu des années 90 et contribua, par son énorme succès en salles, à populariser le documentaire d’auteur auprès du public de cinéma. Il raconte l’épopée authentique de Gabriel, riche bourgeois catholique qui décide de partir tenter l’aventure en Patagonie avec sa femme et ses 9 enfants. Se réinventer un possible, un récit fondateur pour lui et sa famille. Quitter une Belgique avant le déclin de ses fondements se dit-il probablement… À travers une adresse intime à son personnage, les témoignages de la femme et des enfants de Gabriel et l’écho de cette odyssée qui vibre dans les films de famille en 9,5 et 8 mm, la cinéaste fait naître toute la complexité de son choix. Le récit est parfois plus opérant que le réel... C’est aussi la complexité de la Belgique qui est à l’œuvre dans le film, ce pays trop étroit et trop figé pour un homme comme lui…
Dans le film, la cinéaste nous explique qu’elle a appris deux choses de son personnage Gabriel : "Un : Quand je m’ennuie, c’est signe que je ne suis pas sur mon chemin. C’est un avertissement à changer. Deux : Quand ma route est dure et difficile, quand les autres ne comprennent pas où je vais ni pourquoi j’y vais, ça ne veut pas dire que je me trompe."
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA
Pour son lancement, la plage Regards de Belgique a invité Anne Lévy-Morelle, cinéaste belge brodeuse d’histoires dont "Le Rêve de Gabriel" marqua l’imaginaire des spectateurs au milieu des années 90 et contribua, par son énorme succès en salles, à populariser le documentaire d’auteur auprès du public de cinéma. Il raconte l’épopée authentique de Gabriel, riche bourgeois catholique qui décide de partir tenter l’aventure en Patagonie avec sa femme et ses 9 enfants. Se réinventer un possible, un récit fondateur pour lui et sa famille. Quitter une Belgique avant le déclin de ses fondements se dit-il probablement… À travers une adresse intime à son personnage, les témoignages de la femme et des enfants de Gabriel et l’écho de cette odyssée qui vibre dans les films de famille en 9,5 et 8 mm, la cinéaste fait naître toute la complexité de son choix. Le récit est parfois plus opérant que le réel... C’est aussi la complexité de la Belgique qui est à l’œuvre dans le film, ce pays trop étroit et trop figé pour un homme comme lui…
Dans le film, la cinéaste nous explique qu’elle a appris deux choses de son personnage Gabriel : "Un : Quand je m’ennuie, c’est signe que je ne suis pas sur mon chemin. C’est un avertissement à changer. Deux : Quand ma route est dure et difficile, quand les autres ne comprennent pas où je vais ni pourquoi j’y vais, ça ne veut pas dire que je me trompe."
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA