Un libraire sans librairie, un rappeur couvert de cicatrices, un punk dyslexique amateur d'opéra, une chanteuse adepte de x-factor, un matelas trop grand pour le lit d'antan, une énième alerte à la bombe... Le libraire de Belfast a construit son arche sur les échafaudages de sa petite maison en briques, où des centaines de volumes invendus racontent le naufrage d'une ville. John Clancy cherche un nouveau chemin dans les pages jaunies par le temps et les cigarettes consommées sans modération.
Réalisateur | Alessandra Celesia |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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Alessandra Celesia dresse ici des portraits originaux, soignant remarquablement le choix de ses personnages et le travail d’immersion. De la qualité des cadres, entre théâtre et cinéma, et de la proximité avec les gens qu’elle filme, naît un effet de fiction rappelant l’aspect documentaire que l’on peut trouver chez Ken Loach, avec moins de dramaturgie et plus d'effet de réel. Ainsi, le film mêle un déterminisme attendu et une liberté de ton inattendue, soulignés par le rythme du récit et l’audace de quelques plans. On regrette que le film ne soit pas plus long et c’est suffisamment rare pour être signalé.
Jean-Marie Barbe
Voir l’article de Gaëlle Rilliard
sur Film-documentaire.fr
Alessandra Celesia dresse ici des portraits originaux, soignant remarquablement le choix de ses personnages et le travail d’immersion. De la qualité des cadres, entre théâtre et cinéma, et de la proximité avec les gens qu’elle filme, naît un effet de fiction rappelant l’aspect documentaire que l’on peut trouver chez Ken Loach, avec moins de dramaturgie et plus d'effet de réel. Ainsi, le film mêle un déterminisme attendu et une liberté de ton inattendue, soulignés par le rythme du récit et l’audace de quelques plans. On regrette que le film ne soit pas plus long et c’est suffisamment rare pour être signalé.
Jean-Marie Barbe
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