Emilio et une petite équipe de militants des mouvements sociaux déterminés à changer les choses décident de se présenter pour la première fois à un scrutin. Élus députés sous les couleurs de Podemos, ils se retrouvent plongés dans le monde politique auquel ils se sont toujours opposés. De leur campagne à leurs premiers mois au parlement, nous suivons ces nouveaux politiques dans le quotidien de leur apprentissage, pris entre leurs idéaux et la réalité pratique de la politique institutionnelle.
Réalisateurs | Jean Gabriel Tregoat, Penda Houzangbe |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Ce n’est pas un film à suspense. On nous dit, dans les débuts, que "si, se puede". Que "nous allons faire l’Histoire". Que ce moment sera dans les manuels scolaires… Sommes-nous secs et résignés si nous n’y croyons pas vraiment, à ces harangues ? Ce n’est pas un film à suspense, parce que nous n’attendons pas de victoire éclatante, de climax excitant. Nous attendons plutôt que nos héros s’en sortent du mieux qu’ils peuvent, sans trop de honte et de compromission. Pas de suspense, mais une sorte de rage, pourtant, ressort du film. Celle qui nous prend lorsqu’on est confrontés à un mur, un mur nul et sans intérêt. Ici : Javier Fernández, du Parti Socialiste. Mercedez Fernández, du Parti Populaire. Et, plus largement, un système électoral qui favorise les manœuvres de partis pour, toujours, reproduire quelque chose qui, sous une apparence tiède, se révèle dangereux, autoritaire, mortifère, écocidaire. Mais, nous dit-on, argument ultime : c'est ainsi que fonctionne "la démocratie"...
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Ce n’est pas un film à suspense. On nous dit, dans les débuts, que "si, se puede". Que "nous allons faire l’Histoire". Que ce moment sera dans les manuels scolaires… Sommes-nous secs et résignés si nous n’y croyons pas vraiment, à ces harangues ? Ce n’est pas un film à suspense, parce que nous n’attendons pas de victoire éclatante, de climax excitant. Nous attendons plutôt que nos héros s’en sortent du mieux qu’ils peuvent, sans trop de honte et de compromission. Pas de suspense, mais une sorte de rage, pourtant, ressort du film. Celle qui nous prend lorsqu’on est confrontés à un mur, un mur nul et sans intérêt. Ici : Javier Fernández, du Parti Socialiste. Mercedez Fernández, du Parti Populaire. Et, plus largement, un système électoral qui favorise les manœuvres de partis pour, toujours, reproduire quelque chose qui, sous une apparence tiède, se révèle dangereux, autoritaire, mortifère, écocidaire. Mais, nous dit-on, argument ultime : c'est ainsi que fonctionne "la démocratie"...
Jérémie Jorrand
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