_Vibrations From Gaza_ plonge dans la vie des enfants sourds de Gaza, témoins de la violence des opérations militaires israéliennes. Nés et élevés sous le siège et les assauts fréquents, Amani, Musa, Israa et d'autres partagent leurs souvenirs, évoquant les bombardements, les effondrements de bâtiments et la présence constante de drones militaires dans leur ciel.
Réalisateur | Rehab Nazzal |
Acteur | Mathilde Rouxel |
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Rehab Nazzal filme les visages, les mains, les yeux d’enfants sourds. Très jeunes, ils portent déjà l’expérience de la guerre. Elle s’imprime dans leurs corps par l’inquiétude, par l’expression de ceux qui perçoivent autrement : par les vibrations, par le tremblement de l’air. Aucune parole audible ne nous est donnée, et pourtant la vivacité de ces enfants s’impose à travers la langue des signes, les gestes, les regards – autant d’émotions transmises par l’image, autant d’appels à la compassion. Chacun sait que les enfants palestiniens sont depuis toujours les cibles des bombardements israéliens, qui frappent écoles, rues, maisons. Le film s’attarde sur le non-dit : est-ce le bruit des bombes qui les a rendus sourds ? Ce doute dévoile l’invisible : la mémoire du ciel qui bourdonne, des murs qui vibrent, des fenêtres qui tremblent. L’image de Rehab Nazzal ne nous laisse d’autre choix que le silence, et un profond recueillement.
Mathilde Rouxel
Historienne du cinéma
Rehab Nazzal filme les visages, les mains, les yeux d’enfants sourds. Très jeunes, ils portent déjà l’expérience de la guerre. Elle s’imprime dans leurs corps par l’inquiétude, par l’expression de ceux qui perçoivent autrement : par les vibrations, par le tremblement de l’air. Aucune parole audible ne nous est donnée, et pourtant la vivacité de ces enfants s’impose à travers la langue des signes, les gestes, les regards – autant d’émotions transmises par l’image, autant d’appels à la compassion. Chacun sait que les enfants palestiniens sont depuis toujours les cibles des bombardements israéliens, qui frappent écoles, rues, maisons. Le film s’attarde sur le non-dit : est-ce le bruit des bombes qui les a rendus sourds ? Ce doute dévoile l’invisible : la mémoire du ciel qui bourdonne, des murs qui vibrent, des fenêtres qui tremblent. L’image de Rehab Nazzal ne nous laisse d’autre choix que le silence, et un profond recueillement.
Mathilde Rouxel
Historienne du cinéma
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