Il se passe des choses étranges dans l’appartement de Joe, situé tout en haut d’une barre d’immeubles de New Lodge, à Belfast… Car il s’est lancé dans la reconstitution de souvenirs de son enfance pendant les « Troubles », conflit armé qui déchira l’Irlande du Nord des années 60 à 1998, et fit des ravages dans ce petit quartier catholique. Jolene, Sean, Angie et d’autres voisins se joignent à lui pour revisiter leur mémoire collective, qui a façonné leur vie et leur quartier.
Réalisateur | Alessandra Celesia |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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La puissance du documentaire passe parfois par le trouble que l'on peut ressentir : sommes-nous dans le réel, dans la fiction, dans le passé ou le présent ? Alessandra Celesia et ses personnages nous emmènent tous ensemble dans une exploration des traumatismes que la violence de la société laisse dans les âmes et les corps. Et comment elle se perpétue et comment on tâche de s'en libérer, de la fuir ou l'affronter. Les séquelles des « Troubles » d'Irlande du Nord ont encore besoin d'être soignées. Alors The Flats est comme un geste d'exorcisme, qu'on devine fabriqué collectivement, en pleine complicité avec les protagonistes : des mises en scène osées qui réactivent les souvenirs, le passé qui s'invite subtilement au détour d'un plan ou du détail d'un vêtement, des conversations thérapeutiques qui guident le film...
On tâche de guérir. Pour soi-même mais aussi et surtout pour tendre vers ce but, prononcé dès l'ouverture du film : que « notre revanche soit le rire de nos enfants ».
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
La puissance du documentaire passe parfois par le trouble que l'on peut ressentir : sommes-nous dans le réel, dans la fiction, dans le passé ou le présent ? Alessandra Celesia et ses personnages nous emmènent tous ensemble dans une exploration des traumatismes que la violence de la société laisse dans les âmes et les corps. Et comment elle se perpétue et comment on tâche de s'en libérer, de la fuir ou l'affronter. Les séquelles des « Troubles » d'Irlande du Nord ont encore besoin d'être soignées. Alors The Flats est comme un geste d'exorcisme, qu'on devine fabriqué collectivement, en pleine complicité avec les protagonistes : des mises en scène osées qui réactivent les souvenirs, le passé qui s'invite subtilement au détour d'un plan ou du détail d'un vêtement, des conversations thérapeutiques qui guident le film...
On tâche de guérir. Pour soi-même mais aussi et surtout pour tendre vers ce but, prononcé dès l'ouverture du film : que « notre revanche soit le rire de nos enfants ».
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