A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection "Mémoires sociales" aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Acteur | L'équipe de Tënk |
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Une partie du personnel de Tënk a décidé de prendre part à la grève interprofessionnelle illimitée du 5 décembre.
Pour certains d’entre nous, c'est une première : pour de multiples raisons (contrats courts, statuts indépendants, précarités, absence de syndicats…) le milieu socio-culturel dans lequel nous naviguons ne nous habitue pas à l’action par la grève.
Mais aujourd’hui, aussi petite que soit notre entreprise, nous tenons à ce que le mouvement de contestation du projet de contre-réforme des retraites soit étendu à tous les secteurs. Car dans tous les secteurs travaillent de futurs retraités. Il nous importe que ce mouvement ne soit pas réduit à une grève des transports ou de la seule fonction publique.
Outre la disparition du principe de l'âge de départ à taux plein, du principe des trimestres, du principe de rattrapage pour les femmes ayant eu des congés maternité, du principe de comptage unique des meilleures années, etc., ce projet de loi contient une "règle d'or" qui fera mécaniquement baisser les retraites de l'ensemble des Français : le total des retraites versées pour une année ne devra jamais dépasser 14 % du PIB. La métaphore du gâteau, si elle est usée jusqu’à la corde, reste néanmoins parlante : celui-ci restant sensiblement de la même taille et le nombre d'invités augmentant (de plus en plus de retraités), la part de chacun se réduira d'année en année.
Mais au-delà de ce projet, nous nous mobilisons contre une privatisation des protections collectives qui font notre politique sociale et qui permettent encore à la France d’être un des pays les moins inégalitaires au monde. Nous ne savons que trop bien à qui peuvent profiter de telles politiques, nous constatons avec effroi depuis plus d’un an l’autoritarisme avec lequel le pouvoir défend les intérêts de quelques uns, qui n’ont rien à voir avec l'intérêt général et qui obéissent à une logique destructrice pour la planète. Nous nous mobilisons parce que nous avons été chômeurs, parce que nous avons été étudiants, précaires, parce que nous avons besoin de soins hospitaliers, parce que nous serons retraités.
Nous vous proposons pour l'occasion ce film, simple et didactique : "Une histoire de la grève générale - de la Commune au Front Populaire". Nous vous laissons créer tous les parallèles que vous voudrez.
Une partie du personnel de Tënk a décidé de prendre part à la grève interprofessionnelle illimitée du 5 décembre.
Pour certains d’entre nous, c'est une première : pour de multiples raisons (contrats courts, statuts indépendants, précarités, absence de syndicats…) le milieu socio-culturel dans lequel nous naviguons ne nous habitue pas à l’action par la grève.
Mais aujourd’hui, aussi petite que soit notre entreprise, nous tenons à ce que le mouvement de contestation du projet de contre-réforme des retraites soit étendu à tous les secteurs. Car dans tous les secteurs travaillent de futurs retraités. Il nous importe que ce mouvement ne soit pas réduit à une grève des transports ou de la seule fonction publique.
Outre la disparition du principe de l'âge de départ à taux plein, du principe des trimestres, du principe de rattrapage pour les femmes ayant eu des congés maternité, du principe de comptage unique des meilleures années, etc., ce projet de loi contient une "règle d'or" qui fera mécaniquement baisser les retraites de l'ensemble des Français : le total des retraites versées pour une année ne devra jamais dépasser 14 % du PIB. La métaphore du gâteau, si elle est usée jusqu’à la corde, reste néanmoins parlante : celui-ci restant sensiblement de la même taille et le nombre d'invités augmentant (de plus en plus de retraités), la part de chacun se réduira d'année en année.
Mais au-delà de ce projet, nous nous mobilisons contre une privatisation des protections collectives qui font notre politique sociale et qui permettent encore à la France d’être un des pays les moins inégalitaires au monde. Nous ne savons que trop bien à qui peuvent profiter de telles politiques, nous constatons avec effroi depuis plus d’un an l’autoritarisme avec lequel le pouvoir défend les intérêts de quelques uns, qui n’ont rien à voir avec l'intérêt général et qui obéissent à une logique destructrice pour la planète. Nous nous mobilisons parce que nous avons été chômeurs, parce que nous avons été étudiants, précaires, parce que nous avons besoin de soins hospitaliers, parce que nous serons retraités.
Nous vous proposons pour l'occasion ce film, simple et didactique : "Une histoire de la grève générale - de la Commune au Front Populaire". Nous vous laissons créer tous les parallèles que vous voudrez.
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