À Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de "se refaire une beauté et redresser la tête". Leur parcours du combattant, tant financier qu'administratif, prend les allures d’un film à suspense. "Sous la douche, le ciel" donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.
Réalisateur | Effi & Amir |
Acteur | Sophie Dufau |
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L’idée de l’association citoyenne DoucheFLUX est pleine de bon sens : les plus démunis ont aussi droit à un bon bain chaud qui leur permettrait de se détendre un peu, de se sentir propres et de reprendre peut-être confiance en eux. Le groupe de Bruxellois humanistes qui l’anime est, lui, plein d’énergie et d’imagination. Et pourtant, le projet est à chaque étape semé d’embûches : de la recherche de fonds à la visite de bâtiments ; des réunions avec les administrations et les élus à la demande de permis d’urbanisme ; des arguments à offrir aux éventuels mécènes jusqu’aux travaux à conduire… tous les bâtons se mettent dans les roues dès que le projet pointe l’ineptie des politiques publiques et leur obsession de cantonner la misère dans les marges en souhaitant ainsi la rendre invisible.
À l’heure des sanctions contre les chômeurs, des expulsions de campements de migrants, de l’installation de mobilier urbain anti-SDF…, ce film parvient à redonner à l’imagination sa place comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.
Sophie Dufau
Journaliste à Mediapart
L’idée de l’association citoyenne DoucheFLUX est pleine de bon sens : les plus démunis ont aussi droit à un bon bain chaud qui leur permettrait de se détendre un peu, de se sentir propres et de reprendre peut-être confiance en eux. Le groupe de Bruxellois humanistes qui l’anime est, lui, plein d’énergie et d’imagination. Et pourtant, le projet est à chaque étape semé d’embûches : de la recherche de fonds à la visite de bâtiments ; des réunions avec les administrations et les élus à la demande de permis d’urbanisme ; des arguments à offrir aux éventuels mécènes jusqu’aux travaux à conduire… tous les bâtons se mettent dans les roues dès que le projet pointe l’ineptie des politiques publiques et leur obsession de cantonner la misère dans les marges en souhaitant ainsi la rendre invisible.
À l’heure des sanctions contre les chômeurs, des expulsions de campements de migrants, de l’installation de mobilier urbain anti-SDF…, ce film parvient à redonner à l’imagination sa place comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.
Sophie Dufau
Journaliste à Mediapart
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