Nathalie, bergère dans le Piémont cévenol, apprend à tuer ses bêtes. Ses gestes sont ceux d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre. Quel goût a la tendresse ?
Réalisateur | Elsa Maury |
Acteur | Julia Pinget |
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Ce film s’inscrit dans un travail de recherche mené par l’artiste plasticienne Elsa Maury autour de l’écologie pragmatique, qui s'intéresse en particulier aux questions de vie et de mort dans les élevages. Le film tout entier est circonscrit autour du seul univers que compose le troupeau ovin de la bergère Nathalie, entre attention accordée aux bêtes, observation de leur état, soin lorsque cela le nécessite et accompagnement à la vie comme à la mort de chacune des bêtes. Nathalie a une très haute idée de ce que doit être son activité. C’est pour cette raison qu’elle souhaite elle-même pouvoir accompagner ses bêtes jusqu’à la mise à mort. La bergère essaye ainsi de trouver la bonne place vis-à-vis de son troupeau, celle d’intercesseuse, respectueuse de ses bêtes comme de la vie qui coule en chacune d’elles. Les bancs-titres qui ponctuent le film éclairent ce rôle en donnant à lire ses propres interrogations, plaçant ainsi le spectateur au cœur de sa pratique diplomatique, selon la belle expression de Baptiste Morizot. Car ce qui compte au final, c’est bien la vie du troupeau dans toute son entièreté.
Julia Pinget
Réalisatrice
Brieuc Mével
Coordinateur d’une saison culturelle
Ce film s’inscrit dans un travail de recherche mené par l’artiste plasticienne Elsa Maury autour de l’écologie pragmatique, qui s'intéresse en particulier aux questions de vie et de mort dans les élevages. Le film tout entier est circonscrit autour du seul univers que compose le troupeau ovin de la bergère Nathalie, entre attention accordée aux bêtes, observation de leur état, soin lorsque cela le nécessite et accompagnement à la vie comme à la mort de chacune des bêtes. Nathalie a une très haute idée de ce que doit être son activité. C’est pour cette raison qu’elle souhaite elle-même pouvoir accompagner ses bêtes jusqu’à la mise à mort. La bergère essaye ainsi de trouver la bonne place vis-à-vis de son troupeau, celle d’intercesseuse, respectueuse de ses bêtes comme de la vie qui coule en chacune d’elles. Les bancs-titres qui ponctuent le film éclairent ce rôle en donnant à lire ses propres interrogations, plaçant ainsi le spectateur au cœur de sa pratique diplomatique, selon la belle expression de Baptiste Morizot. Car ce qui compte au final, c’est bien la vie du troupeau dans toute son entièreté.
Julia Pinget
Réalisatrice
Brieuc Mével
Coordinateur d’une saison culturelle