C’est l’histoire de Vong Poeuv, de sa femme Yim Om et de leurs sept filles. La culture du riz rythme leurs vies, leurs joies, leurs croyances, leur survie… La terre est petite, la famille nombreuse, les enfants grandissent. L’équilibre est fragile. Un incident banal survient, et le cycle de vie se transforme en cycle de mort. Dans les camps de réfugiés cambodgiens, quand on demande aux enfants d’où vient le riz, ils répondent: "des camions de l’ONU". Ils n’ont jamais vu de rizière. Ces enfants, il faudra un jour leur réapprendre comment on vit au Cambodge, en cultivant, en labourant, en travaillant la terre. "Les Gens de la Rizière" essaye de faire partager cette vie, de témoigner du fragile équilibre sur lequel elle repose, et de la liberté qu’elle incarne . source : jba production
Réalisateur | Rithy Panh |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
Partager sur |
Rithy Panh est dans l’histoire du cinéma celui qui va faire parler les bourreaux, mais on ne le sait pas encore avec ce film. "Les Gens de la rizière" arrive tôt dans son œuvre. C’est surtout sa première fiction, probablement nécessaire à ce moment-là pour commencer à raconter l’irracontable. Ce que ce film commence à tisser, c’est le canevas de l’histoire du Cambodge qui emmènera Rithy et son cinéma à être à la fois une sorte de conscience et de repère dans ce pays déboussolé. On ne peut se reconstruire, accéder au rang d’humain, comprendre l’ignominie, que quand le criminel met des mots sur ses actes. Quand le bourreau parle, il devient alors humain et permet à la victime de sortir de la sidération.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Rithy Panh est dans l’histoire du cinéma celui qui va faire parler les bourreaux, mais on ne le sait pas encore avec ce film. "Les Gens de la rizière" arrive tôt dans son œuvre. C’est surtout sa première fiction, probablement nécessaire à ce moment-là pour commencer à raconter l’irracontable. Ce que ce film commence à tisser, c’est le canevas de l’histoire du Cambodge qui emmènera Rithy et son cinéma à être à la fois une sorte de conscience et de repère dans ce pays déboussolé. On ne peut se reconstruire, accéder au rang d’humain, comprendre l’ignominie, que quand le criminel met des mots sur ses actes. Quand le bourreau parle, il devient alors humain et permet à la victime de sortir de la sidération.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Français