Quels peuvent bien être les rapports entre la femme qui fait le ménage et celle pour qui elle le fait ? Six personnes, trois femmes de ménage et trois employeuses, abordent la question des tâches ménagères et de la hiérarchie, du respect et du statut social, des habitudes et des rêves... +
Acteur | Javier Packer Comyn |
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La trajectoire cinématographique d’Inès Rabadan déjoue les carcans des genres et se nourri, film après film, d’une observation minutieuse des rapports sociaux et des enjeux de domination entre humains. Pour "Karaoké domestique", la cinéaste a récolté un matériau documentaire où des femmes, tantôt des femmes de ménage, tantôt leurs "patronnes", parlent du travail ménager et de leur rapports entre-elles. À partir de ces paroles, elle se met en scène dans un dispositif où elle ré-incarne ces femmes en entretien, habilée de la même manière devant un fond neutre. Par un travail précis de "lipping" - de reproduction à l’identique des gestes et des expressions du matériau originel -, Inès donne un corps à ces paroles, et nous donne à voir comment la parole transforme le corps. Bien au-delà d’une performance ou d’un gimmick, cette ré-incarnation transforme le dispositif en question opérante centrale du film.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA
La trajectoire cinématographique d’Inès Rabadan déjoue les carcans des genres et se nourri, film après film, d’une observation minutieuse des rapports sociaux et des enjeux de domination entre humains. Pour "Karaoké domestique", la cinéaste a récolté un matériau documentaire où des femmes, tantôt des femmes de ménage, tantôt leurs "patronnes", parlent du travail ménager et de leur rapports entre-elles. À partir de ces paroles, elle se met en scène dans un dispositif où elle ré-incarne ces femmes en entretien, habilée de la même manière devant un fond neutre. Par un travail précis de "lipping" - de reproduction à l’identique des gestes et des expressions du matériau originel -, Inès donne un corps à ces paroles, et nous donne à voir comment la parole transforme le corps. Bien au-delà d’une performance ou d’un gimmick, cette ré-incarnation transforme le dispositif en question opérante centrale du film.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA
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