Le quartier d’Exarcheia à Athènes est connu pour être le berceau de l’anarchisme en Grèce. C’est là qu’avaient débuté le soulèvement contre la dictature des colonels en 1973 et plus récemment les émeutes de 2008. Foyer de la culture alternative, les squats et les cybercafés y ont fleuri ces dernières années. Aujourd’hui, l’endroit est aussi un refuge et un soutien pour les migrants. Nadine Gomez arpente les rues animées de ce microcosme pour tâter le pouls d’une société ébranlée par la crise économique et en première ligne de l’afflux migratoire. Le temps d’une nuit, elle recueille les paroles de ceux et celles qu’elle croise. Entre espoir et inquiétude, amour du vivre-ensemble ou peur de l’avenir, la multitude des voix dessine les contours d’un Occident traversé de paradoxes comme d’idéaux.
Réalisateur | Nadine Gomez |
Acteur | Bruno Dequen |
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Balade nocturne aux accents politiques et poétiques, ce second long métrage de Nadine Gomez parcourt le célèbre quartier anarchiste d’Athènes, à la rencontre de ses habitants et des liens qui unissent les oiseaux de nuit qui discutent sans fin du présent et de l’avenir dans les rues et les cafés. Évitant consciemment toute forme de représentation spectaculaire des tensions qui habitent le quartier, la cinéaste se laisse guider par ses protagonistes, véritables incarnations d’une parole publique libérée qui demeure une indispensable lueur d’espoir face aux mesures répressives de l’État. "Athènes est une beauté blessée". La scène d’ouverture du film se termine sur ces mots que la caméra de la cinéaste n’aura de cesse de réfléchir par la suite.
Balade nocturne aux accents politiques et poétiques, ce second long métrage de Nadine Gomez parcourt le célèbre quartier anarchiste d’Athènes, à la rencontre de ses habitants et des liens qui unissent les oiseaux de nuit qui discutent sans fin du présent et de l’avenir dans les rues et les cafés. Évitant consciemment toute forme de représentation spectaculaire des tensions qui habitent le quartier, la cinéaste se laisse guider par ses protagonistes, véritables incarnations d’une parole publique libérée qui demeure une indispensable lueur d’espoir face aux mesures répressives de l’État. "Athènes est une beauté blessée". La scène d’ouverture du film se termine sur ces mots que la caméra de la cinéaste n’aura de cesse de réfléchir par la suite.
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