Et si nous pouvions regarder Pascal élaborant ses Pensées ? Et si nous pouvions observer Descartes ou Spinoza au travail, à la maison, dans leur quotidien ? Peut-être les aborderions-nous différemment ? Peut-être les comprendrions-nous mieux ? Cinq ans durant, Kirby Dick et Amy Ziering Kofman ont suivi celui qu’ils considèrent comme l'un des penseurs les plus visionnaires et influents du 20e siècle, un homme qui a changé la façon dont nous appréhendons l'art, l'histoire, le langage : Jacques Derrida. film doc / coupes
Réalisateurs | Kirby Dick, Amy Ziering Kofman |
Acteur | Arnaud Lambert |
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Le jeu du chat et de la souris ! Alternant scènes décrivant le phénomène planétaire qu’est Derrida et prises de vues intimistes, presque dérangeantes, le film montre un personnage de philosophe mi-amusé, mi-sceptique. Ziering Kofman s’autorise de l’idée derridienne qu’on ne sait rien de la vie sexuelle des philosophes (alors que c’est sans nul doute une matière éclairante pour comprendre leur pensée...) pour le soumettre à une expérience limite de tournage. Derrida, lui, applique sa théorie de la déconstruction à la réalisation du film, s’attachant à démonter la vanité de l’entreprise ("vous n’allez garder qu’une heure de tout ça. Vous allez monter et ça sera votre propre autobiographie…"). S’ensuit un film détonnant, assez éloigné de notre vision française du philosophe. Une sorte de portrait faussé, d’enquête biaisée, et revendiquée telle, du mystère qu’a composé Derrida de sa propre existence.
Le jeu du chat et de la souris ! Alternant scènes décrivant le phénomène planétaire qu’est Derrida et prises de vues intimistes, presque dérangeantes, le film montre un personnage de philosophe mi-amusé, mi-sceptique. Ziering Kofman s’autorise de l’idée derridienne qu’on ne sait rien de la vie sexuelle des philosophes (alors que c’est sans nul doute une matière éclairante pour comprendre leur pensée...) pour le soumettre à une expérience limite de tournage. Derrida, lui, applique sa théorie de la déconstruction à la réalisation du film, s’attachant à démonter la vanité de l’entreprise ("vous n’allez garder qu’une heure de tout ça. Vous allez monter et ça sera votre propre autobiographie…"). S’ensuit un film détonnant, assez éloigné de notre vision française du philosophe. Une sorte de portrait faussé, d’enquête biaisée, et revendiquée telle, du mystère qu’a composé Derrida de sa propre existence.
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