Volker Koepp est né en 1944 à Stettin, grande ville portuaire allemande sur la mer Baltique, devenue polonaise (Szczecin) en 1945. Grandi à Berlin-Est, il entre à l’école de cinéma de Potsdam-Babelsberg (RDA) en 1966. Il y réalise son premier film, "Sommergäste bei Majakowski" ("Les Estivants chez Maïakovski", co-réal. : Alexander Ziebell), en 1967. Il sort diplômé en 1969 et entame sa carrière l’année suivante à la DEFA, le studio officiel de la RDA. Il s’impose comme l’un des représentants majeurs de la production documentaire de la DEFA et remporte de nombreux prix en Allemagne et à l’étranger, parmi eux le Grand Prix du Cinéma du Réel (Paris) en 2008. Auteur d’une cinquantaine de films de durées différentes, son travail accompagne d'abord la vie dans son pays, la RDA, au-delà la disparition de celle-ci, à l’image de sa série de sept films consacrée à des ouvrières de la ville de Wittstock entamée en 1975 et conclue en 1997. Depuis l'ouverture des pays voisins, il pose son regard sur les régions est-européennes marquées par l’avant et l’après de la chute du communisme, se révélant chroniqueur sensible des bouleversements survenus, toujours du côté de ceux et celles qui les subissent, à la fois portraitiste des hommes et paysagiste de leur terroir.
Volker Koepp est né en 1944 à Stettin, grande ville portuaire allemande sur la mer Baltique, devenue polonaise (Szczecin) en 1945. Grandi à Berlin-Est, il entre à l’école de cinéma de Potsdam-Babelsberg (RDA) en 1966. Il y réalise son premier film, "Sommergäste bei Majakowski" ("Les Estivants chez Maïakovski", co-réal. : Alexander Ziebell), en 1967. Il sort diplômé en 1969 et entame sa carrière l’année suivante à la DEFA, le studio officiel de la RDA. Il s’impose comme l’un des représentants majeurs de la production documentaire de la DEFA et remporte de nombreux prix en Allemagne et à l’étranger, parmi eux le Grand Prix du Cinéma du Réel (Paris) en 2008.
Auteur d’une cinquantaine de films de durées différentes, son travail accompagne d'abord la vie dans son pays, la RDA, au-delà la disparition de celle-ci, à l’image de sa série de sept films consacrée à des ouvrières de la ville de Wittstock entamée en 1975 et conclue en 1997. Depuis l'ouverture des pays voisins, il pose son regard sur les régions est-européennes marquées par l’avant et l’après de la chute du communisme, se révélant chroniqueur sensible des bouleversements survenus, toujours du côté de ceux et celles qui les subissent, à la fois portraitiste des hommes et paysagiste de leur terroir.