Thomas Ciulei, né en 1965 à Bucarest en Roumanie, est un réalisateur roumain-allemand. Il est le fils du célèbre metteur en scène de théâtre et de cinéma roumain Liviu Ciulei. Il s'installe à New York en 1979 où il étudie la photographie à la School of Visual Arts. En 1990, il étudie le cinéma documentaire à l'Université de télévision et de cinéma de Munich, puis sort diplômé du département cinéma de l'Université de New York en 1992. Entre 2003 et 2007, il a produit des documentaires et des fictions. Ses films - "Gratian" (1995), "Face Mania" (1997), "Asta e" (2001), "Le Pont des fleurs" (2008), "2+2" (2014) - ont été sélectionnés dans plusieurs festivals de cinéma et ont remporté de nombreux prix. Si la plupart de ses films ont été coproduits avec l’Allemagne, tous se déroulent en Roumanie, excepté "Le Pont des fleurs" (2008), qui nous entraîne dans un village de Moldavie, pays voisin. Son cinéma s’appuie sur une relation très respectueuse et attentive aux protagonistes de ses films. Pour lui qui a quitté la Roumanie à l’âge de 14 ans, la question de l'exil ressurgit sans cesse dans son œuvre.
Thomas Ciulei, né en 1965 à Bucarest en Roumanie, est un réalisateur roumain-allemand. Il est le fils du célèbre metteur en scène de théâtre et de cinéma roumain Liviu Ciulei. Il s'installe à New York en 1979 où il étudie la photographie à la School of Visual Arts. En 1990, il étudie le cinéma documentaire à l'Université de télévision et de cinéma de Munich, puis sort diplômé du département cinéma de l'Université de New York en 1992. Entre 2003 et 2007, il a produit des documentaires et des fictions. Ses films - "Gratian" (1995), "Face Mania" (1997), "Asta e" (2001), "Le Pont des fleurs" (2008), "2+2" (2014) - ont été sélectionnés dans plusieurs festivals de cinéma et ont remporté de nombreux prix. Si la plupart de ses films ont été coproduits avec l’Allemagne, tous se déroulent en Roumanie, excepté "Le Pont des fleurs" (2008), qui nous entraîne dans un village de Moldavie, pays voisin. Son cinéma s’appuie sur une relation très respectueuse et attentive aux protagonistes de ses films. Pour lui qui a quitté la Roumanie à l’âge de 14 ans, la question de l'exil ressurgit sans cesse dans son œuvre.