Jean-Daniel Pollet (1936-2004) est un réalisateur, scénariste et producteur français. D’abord assistant réalisateur, il sort son premier film Pourvu qu’on ait l’ivresse en 1958, qui lui vaut de rencontrer Claude Melki, son acteur fétiche, et une reconnaissance incontestable. Ce court métrage est le premier d'une série de films reprenant le personnage de Melki, prénommé Léon, et représentant l'un des deux aspects du cinéma de Pollet : un goût pour une comédie populaire empreinte de burlesque autant que de mélancolie. À cette veine se rattachent le segment Rue Saint-Denis du film à sketches Paris vu par… ainsi que les longs métrages L'amour c'est gai, l'amour c'est triste et L'Acrobate. La deuxième veine du cinéma de Pollet commence avec Méditerranée, tourné durant deux années en compagnie de Volker Schlöndorff. Pollet tente alors de créer un cinéma totalement poétique. Il y réussit, en partie grâce à la qualité des auteurs qui écrivent les commentaires de ses films, tels Philippe Sollers ou Jean Thibaudeau. En avril 1989, il est victime d’un grave accident. Il tourne ses derniers films dans sa maison de Cadenet : Dieu sait quoi (1994), Ceux d’en face (2001) et Jour après jour (terminé en 2006 par Jean-Paul Fargier).
Jean-Daniel Pollet (1936-2004) est un réalisateur, scénariste et producteur français. D’abord assistant réalisateur, il sort son premier film Pourvu qu’on ait l’ivresse en 1958, qui lui vaut de rencontrer Claude Melki, son acteur fétiche, et une reconnaissance incontestable. Ce court métrage est le premier d'une série de films reprenant le personnage de Melki, prénommé Léon, et représentant l'un des deux aspects du cinéma de Pollet : un goût pour une comédie populaire empreinte de burlesque autant que de mélancolie.
À cette veine se rattachent le segment Rue Saint-Denis du film à sketches Paris vu par… ainsi que les longs métrages L'amour c'est gai, l'amour c'est triste et L'Acrobate. La deuxième veine du cinéma de Pollet commence avec Méditerranée, tourné durant deux années en compagnie de Volker Schlöndorff. Pollet tente alors de créer un cinéma totalement poétique. Il y réussit, en partie grâce à la qualité des auteurs qui écrivent les commentaires de ses films, tels Philippe Sollers ou Jean Thibaudeau.
En avril 1989, il est victime d’un grave accident. Il tourne ses derniers films dans sa maison de Cadenet : Dieu sait quoi (1994), Ceux d’en face (2001) et Jour après jour (terminé en 2006 par Jean-Paul Fargier).