"Depuis quelques années le cinéma de Henri-François Imbert propose, loin des agitations et du rythme frénétique des média, une réflexion et une poétique indispensables. Par sa réflexion sur le cinéma comme outil de mise en relation des êtres, des choses et des temporalités, le cinéma de Henri-François Imbert pose sans cesse la question : qu'est-ce-que faire partie de ce monde ? Un film de Henri-François Imbert est un peu comme un cours d'eau qui se fraye un passage entre les éléments du paysage, contourne certains d'entre eux comme pour mieux les observer, mais garde en son cœur une destination qui l'amène indéfectiblement vers l'expérience de la relation à l'autre. Cette poétique du libre cours n'existe chez Henri-François Imbert que dans une temporalité qui nécessite que chaque élément du paysage rencontré dans le mouvement du film, doive être considéré, incorporé ou assumé, se rapprochant en cela au plus près du fonctionnement de la mémoire et de l'expérience humaine." (source : Le Cinéma de Henri-François Imbert) - Né à Narbonne en 1967, Henri-François Imbert a commencé à filmer en super-8 vers l'âge de vingt ans. Il est peu à peu passé à des documentaires qui restent très liés au journal filmé, pour lesquels il travaille de manière très artisanale, assumant seul, avec quelques amis fidèles, l’essentiel des tâches, depuis la production jusqu’à la distribution. Il enseigne au Département Cinéma de l'Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis.