C’est en août 1984, sous la présidence de Thomas Sankara que la république de Haute-Volta acquiert son nom actuel. Avec ce terme signifiant "la patrie des hommes intègres", le Burkina Faso – ancienne colonie française ayant obtenu son indépendance en 1960 – tournait fermement la page de son histoire coloniale et affirmait son identité plurielle (l’intitulé agrégeant deux des langues majoritaires dans le pays). Entouré par le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin, ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest qui s’étend sur 274 000 km2 et compte aujourd’hui un peu plus de 20 millions d’habitants est cet automne au premier plan de l’actualité internationale. Car le 11 octobre dernier s’est ouvert à Ouagadougou le procès de l’assassinat de Thomas Sankara. Depuis sa mort le 15 octobre 1987, depuis l’accession au pouvoir de son ex-compagnon de route (et principal suspect dans le procès) Blaise Compaoré et la chute de ce dernier en 2014, où en est le Burkina Faso ? En trois films – "On a le temps pour nous" de Katy Léna Ndiaye (2018), "Pas d’or pour Kalsaka" de Michel K. Zongo (2019) et "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver (2019) – ce "Tours, détours" invite à (re)découvrir ce qui anime aujourd’hui ce pays.
C’est en août 1984, sous la présidence de Thomas Sankara que la république de Haute-Volta acquiert son nom actuel. Avec ce terme signifiant "la patrie des hommes intègres", le Burkina Faso – ancienne colonie française ayant obtenu son indépendance en 1960 – tournait fermement la page de son histoire coloniale et affirmait son identité plurielle (l’intitulé agrégeant deux des langues majoritaires dans le pays). Entouré par le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin, ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest qui s’étend sur 274 000 km2 et compte aujourd’hui un peu plus de 20 millions d’habitants est cet automne au premier plan de l’actualité internationale. Car le 11 octobre dernier s’est ouvert à Ouagadougou le procès de l’assassinat de Thomas Sankara. Depuis sa mort le 15 octobre 1987, depuis l’accession au pouvoir de son ex-compagnon de route (et principal suspect dans le procès) Blaise Compaoré et la chute de ce dernier en 2014, où en est le Burkina Faso ? En trois films – "On a le temps pour nous" de Katy Léna Ndiaye (2018), "Pas d’or pour Kalsaka" de Michel K. Zongo (2019) et "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver (2019) (disponible en France uniquement) – ce "Tours, détours" invite à (re)découvrir ce qui anime aujourd’hui ce pays.