Au Brésil, les petits paysans du Nordeste se battent avec une grande noblesse et beaucoup d’humour pour résister aux conditions terribles de cette région où les troupeaux des grands propriétaires occupent l’espace, neuf mois sur douze, ne laissant que trois mois pour travailler la terre. Sur cette terre aride qui ne leur appartient pas mais où sont nés leurs mythes, où s’est forgée leur culture, ils s’efforcent de survivre et de transmettre avec dignité ce "métier de vivre" à leurs enfants.
Réalisateurs | Jean-Pierre Duret, Andrea Santana |
Acteur | Daniel Deshays |
Partager sur |
Premier d’une série sur les "sans-terre", le film de Jean Pierre Duret et Andréa Santana se penche sur ceux pour qui "la vie est douloureuse" dont les enfants sont souvent forcés de rejoindre la mendicité des favelas. "Ça ressemble à quoi la sécheresse ? C’est une situation de chagrin, de tristesse, où l’on perd notre enfance : c’est comme lorsque meurt un père de famille." Pourtant, le poète, la sculptrice et l’oiseleur savent nous dire combien l’amour et la joie les font tenir. On danse au son de deux flutes et deux tambours et l’on rejoue le rituel des figures masquées "qui nous aident à perdre la honte, à affronter les choses, sinon les gens penseraient que l’on mendie pour manger." Le jour de la fête on achètera une poignée de bonbons en regardant la nouvelle génération parvenir à gravir fièrement le mât de cocagne.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Premier d’une série sur les "sans-terre", le film de Jean Pierre Duret et Andréa Santana se penche sur ceux pour qui "la vie est douloureuse" dont les enfants sont souvent forcés de rejoindre la mendicité des favelas. "Ça ressemble à quoi la sécheresse ? C’est une situation de chagrin, de tristesse, où l’on perd notre enfance : c’est comme lorsque meurt un père de famille." Pourtant, le poète, la sculptrice et l’oiseleur savent nous dire combien l’amour et la joie les font tenir. On danse au son de deux flutes et deux tambours et l’on rejoue le rituel des figures masquées "qui nous aident à perdre la honte, à affronter les choses, sinon les gens penseraient que l’on mendie pour manger." Le jour de la fête on achètera une poignée de bonbons en regardant la nouvelle génération parvenir à gravir fièrement le mât de cocagne.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français