Au regard de l’histoire des luttes pour une égalité réelle, nous suivons les filles et fils de travailleurs immigrés investis comme candidats de la « diversité » dans les différentes campagnes électorales depuis la présidentielle 2007. À travers leurs meetings, sur le terrain, mais aussi lors de rencontres plus intimes… Avec de nombreux acteurs des luttes des quartiers populaires, de Clichy-sous-Bois à Marseille, en passant par Roubaix et les candidats, Mouloud Aounit, Kamel Hamza, Faouzi Lamdaoui, Halima Boumedienne, Omar Slaouti, Samia Ghali, Karim Zeribi, Rama Yade… Ces « nouveaux visages » de la République seront-ils sur la photo au moment de faire les comptes ou simplement « candidats pour du Beur » ? Remerciements à Cinémétèque.
Réalisateur | Samir Abdallah |
Acteur | Tangui Perron |
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Deux fantômes hantent Candidats pour du beur ?, et, par ce prisme, la campagne pour les élections présidentielles de 2007 dans les quartiers populaires : la Marche pour l’Égalité de 1983 et les émeutes de 2005. Acteur de la marche de 1983, Samir Abdallah, réalisateur, interroge et filme lors de leur campagne électorale d’anciens marcheurs encore investis en politique ainsi que les nouvelles recrues de la droite sarkozyste censées incarner « la diversité ». Puis vient le temps des législatives, de la démobilisation citoyenne… et de l’écrémage. Si certains plans caustiques de Candidats pour du beur ? nous rappellent les belles heures du cinéma militant, la vision de ce film quelques mois après le meurtre de Nahel et les émeutes qui ont suivi ne peut aujourd’hui que renforcer un profond sentiment d’amertume et de gâchis politique. Ce qui n’est pas inutile pour rester lucide.
Tangui Perron
Historien et programmateur
Deux fantômes hantent Candidats pour du beur ?, et, par ce prisme, la campagne pour les élections présidentielles de 2007 dans les quartiers populaires : la Marche pour l’Égalité de 1983 et les émeutes de 2005. Acteur de la marche de 1983, Samir Abdallah, réalisateur, interroge et filme lors de leur campagne électorale d’anciens marcheurs encore investis en politique ainsi que les nouvelles recrues de la droite sarkozyste censées incarner « la diversité ». Puis vient le temps des législatives, de la démobilisation citoyenne… et de l’écrémage. Si certains plans caustiques de Candidats pour du beur ? nous rappellent les belles heures du cinéma militant, la vision de ce film quelques mois après le meurtre de Nahel et les émeutes qui ont suivi ne peut aujourd’hui que renforcer un profond sentiment d’amertume et de gâchis politique. Ce qui n’est pas inutile pour rester lucide.
Tangui Perron
Historien et programmateur
Français